Marianne s’en va au moulin
Tantôt, j’ai tenté de fredonner quelques berceuses pour calmer Alice. Je dis bien « tenté » parce que je ne me rappelais plus d’une satanée parole. Même la mélodie de plusieurs chansons de mon enfance m’échappait… Mouais. Devant mon incompétence, Alice continuait de rechigner.
Je l’ai donc refilée à son père et j’ai cherché les interwebs pour les paroles des hits qui m’ont marqué. J’ai évidemment commencé par Marianne s’en va au moulin, MA toune. Et je suis tombée sur ceci:
Tiré de la bobine en 16mm, enregistrée en 1946, voici un petit chef-d’oeuvre équestre concocté par Marc Herrand et Louis Liébart. Les Compagnons ne sont que six pour les besoins de cette chanson » Marianne s’en va-t-au moulin ».
C’est moi ou c’est vraiment malaise les bouts où les Compagnons chevauchent? Ayoye. Et je ne reconnais pas l’air avec ces arrangements pour sextuor joyeux. J’hésite: mourir de rire et/ou frissonner de dégoût?
Pour entendre une savoureuse version de 1928 et l’intégralité des paroles (où on fait rimer « St-Michel » et « poil »), c’est ici.
Je ne sais pas si Alice fera comme moi et se mettra à pleurer à chaudes larmes au troisième couplet quand:
Le loup a mangé l’âne, (BOUHOUHOU!)
Ma p’tite mam’zelle Marianne,
Le loup a mangé l’âne Catin (BOUHOUHOUHOU!)
Par derrière le moulin.
Aussi, je compte bien ré-apprendre Partons la mer est belle qui me fait penser à Passe-Partout, mais surtout à ma grand-mère Reine-Paul. Vous avez d’autres suggestions de berceuses pour moi?