Retour à la case départ
C’est officiel, mon corps est revenu (presque) comme avant. Un mois après avoir cessé d’allaiter, j’ai eu deux signes clairs ce weekend que j’en avais bel et bien terminé avec la portion « je me possède pu » de la maternité.
1- Retour de mes (petites) brassières pré-grossesse
Je devais me rendre à l’évidence: ma poitrine n’était plus que l’ombre d’elle-même dans mes brassières trop grandes. C’est avec un p’tit pincement au coeur que j’ai ressorti mes vieilles affaires. J’ai adoré être pulpeuse pendant près d’un an. Ben coudonc, je reverrai ma craque à ma prochaine grossesse.
2- Retour de mes menstruations
Rien à ajouter. Meh.
Et voilà, en deux p’tits points, un cycle important vient de se terminer. Je ne suis pas triste, ni nostalgique. Mais ça fait tellement longtemps que j’ai été seulement « moi », sans bédaine, sans gros seins, sans hormones de grossesse ni d’allaitement, c’est comme s’il me manquait quelque chose! Malgré tout, je suis plus qu’heureuse de me réapproprier mon corps. Après six mois d’allaitement, j’étais vraiment prête à passer à autre chose.

Le sevrage du meuble-aliment, par Salvador Dali
Quelques unes d’entre vous m’ont demandé de parler du sevrage de ma poulette. En fait, le plus difficile a été de faire accepter le biberon à Alice. Une fois la bête de plastique apprivoisée, j’ai remplacé un boire par jour par du lait de formule. Puis deux. Puis trois. Au fil des jours, ma production de lait baissait et Alice n’était pas rassasiée quand je l’allaitais. Après quelques semaines de vache maigre (ahah!), elle a préféré le biberon plutôt que le sein: plus de lait, plus vite, plus facilement. Pas folle, la fille, tsé. Environ un mois plus tard, elle était sevrée! Alors merci pour le Golden Boob Award ma chère Sandy, mais je n’ai pas vraiment de mérite (un peu de patience par contre)!
Je dois maintenant me trouver un autre entraînement physique… Allaiter me permettais de m’empiffrer de délicieuses (et saines!) choses tout en maintenant un poids décent. Va falloir que je sue pour vrai maintenant. Damn.