Pis d’la santé pour la nouvelle année

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Je me fais violence pour m’atteler à mon clavier. Ça fait plusieurs jours que je me dis que je devrais juste écrire, arrêter de fabriquer des phrases dans ma tête pour vous expliquer pourquoi j’ai rien publié depuis un mois. Je me suis installée quelques fois pour le faire, mais Facebook a évidemment eu le dessus. Sachez que si vous êtes dans mes amis Facebook, j’ai vu vos photos de réveillon avec vos matantes et je sais quels films de Ciné-Cadeaux vous avez regardé. Je sais TOUT sur vous.

D’abord, une suite d’événements prenants m’ont tenue loin du blogue. Ça a commencé avec un weekend d’amoureux, sans bébé, mais avec le pire SPM de l’histoire de mon cycle menstruel. J’étais soit bête, en larmes ou somnolente. Que d’agréable compagnie j’étais! Si au moins mes folles hormones avaient été le signe d’une bonne nouvelle… j’ai cru l’instant d’un moment que je pourrais être enceinte. Ben non. Test de grossesse à l’appui, j’étais juste une date poche.

Ensuite, on a lancé la vitrine interactive de l’ARTVstudio, un projet sur lequel j’ai travaillé comme gestionnaire de projet au cours des derniers mois (avec mon mari, c’est lui dans la vidéo!). Autour de ce moment-là, j’étais pas en train de bloguer, mais en train de régler des bogues à la Place-des-Arts, parfois en courant après Alice qui s’aventurait dans le chantier de la Maison symphonique.

Pis après, c’était préparer les Fêtes, fêter les Fêtes, manquer des bouttes de Fêtes parce qu’Alice est trop malade.

Bref, un bon mois de décembre bien éreintant, comme tout bon mois de décembre.

Mais laissez-moi développer/me lamenter un peu sur l’état de santé d’Alice.

Enrhumée à Noël, son état s’est amélioré puis détérioré juste avant le réveillon du Nouvel An. Par chance, on a pu se faire un décompte décent avec du mousseux, mais la nuit blanche qui a suivi était loin d’être festive. Sa toux est probablement un des signes les plus évidents que le fin du monde arrive pour vrai en 2012. Puis, après deux jours sans espoir de rétablissement naturel, je suis allée à la clinique sans rendez-vous où j’ai constaté les ravages au sein de la population d’une trop grand proximité familiale/virale/microbienne pendant les Fêtes.

Premier diagnostic: pneumonie, otite, difficultés respiratoires… le médecin inquiet nous envoie à Ste-Justine. Je me prépare un sac à couches pour deux jours de camping à l’urgence. Le chauffeur de taxi qui nous emmène me dit « Vous allez attendre longtemps, vous vouliez pas aller à la clinique? » J’ai comme « oublié » de lui donner un pourboire.

Finalement, on passe en priorité, fe-iouuu. Jonathan vient me rejoindre. On voit un gentil pédiatre, beaucoup moins inquiet: c’est pas une pneumonie, y’a pas d’otite, mais elle est en difficulté respiratoire. Let’s go en salle d’observation, où Alice reçoit son désormais habituel traitement choc de Ventolin pour dégager ses bronches. On prend nos aises rapidement dans le cubicule de verre. On se perd même plus dans les corridors. Coudonc, on est devenus des regulars. On retourne à la maison hier, en milieu de soirée, prescriptions de pompes en main et fatigue brutale dans le corps.

2012 est donc une année qui commence tout croche et qui semble faire fi de mon souhait le plus cher: la santé. J’ai même pas pris de résolution pour souhaiter plus fort. FAIL.

Je me plains en sachant très bien que ça pourrait être pire, que d’autres vivent le pire. Quand je me prends à m’apitoyer, je fais juste m’imaginer dans un camp de réfugiés. Ça relativise le drame, mettons. Mais je ne peux nier que ça m’affecte et que je trouve ça difficile. Surtout dans l’état d’épuisement que je traîne depuis plusieurs semaines. Ça aussi ça a rapport avec mon absence des interwebs. Je vous en reparle sous peu, là, je vais me coucher.

Merci de m’avoir attendue. xxx