Des nouvelles (celles où je chiale)

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What’s up les petites mères (et les autres là, les pas-mères et les pas-petites, vous êtes également incluses dans les salutations)? Déjà un mois depuis le dernier billet. J’ai été fort occupée. Occupée à être fatiguée. Ouep. Une fatigue qui a attaqué sauvagement mon désir de m’exprimer su’l blogue et de partager moults aventures maternelles. J’ai préféré regarder la télé avec mon chum et considérer ça « du temps pour retrouver mon couple ».

Sérieusement, j’ai frappé un mur d’épuisement ce weekend. Je me rappelle qu’un épisode semblable s’était déroulé 4 mois après la naissance d’Alice. L’adrénaline est partie, les exigences de ta nouvelle vie à quatre se sont bien installées dans ton corps et les réserves d’énergies sont nulles. Le sommeil est aussi précieux que l’air. Ce que tu faisais avec entrain est désormais rendu lourd, plate voire dégueulasse. Un mur.

J’ai donc pété une coche ce weekend, à quelques jours du 6 mois de Léonie. J’ai chialé non-stop pendant une demi-heure sur des petits cossins. Des affaires pas graves, mais qui ne se règlent pas. Des affaires qui usent ta patience et qui te font tilter quand t’es fatiguée.

Exemple: Léonie ne prend pas le biberon. Je n’ai pas été éloignée d’elle plus de 3 heures depuis sa naissance. À chaque fois qu’on se décide à lui faire son training, elle tombe malade pis le timing est pas bon. C’est arrivé avant ses deux hospitalisations. Et là elle traîne un rhume-pseudo-bronchiolite depuis près de 3 semaines. Nous avons visité deux fois la clinique sans rendez-vous et deux fois l’urgence de Ste-Justine. Dont une au milieu de la nuit. Fun. Ce fut bref: on est passées direct étant donné ses difficultés respiratoires et elle n’a eu besoin que d’une bonne toilette nasale (au moins, pas de pompes comme sa grande soeur).

N’en demeure pas moins que je ne peux sortir sans elle et que son état de santé m’inquiète pareil. Et, détail non-négligeable, elle se réveille plus souvent la nuit et ne dors presque pas le jour. Où es-tu poupon parfait? Où t’en es-tu allée?

Aussi, Alice a récemment régressé à une passe plate de style « terrible two ». Boss de Bécosse Bélisle nous ignore, nous rit dans la face ou nous crie après. Discipline, bonjour.

Et sur le top, des détails qui s’accumulent. Je viens tannée de gérer des mains sales qui laissent des traces partout dans la maison. Je suis encore sous le choc du volume des brassées de lavage maintenant qu’on est quatre. Je dois trouver des vêtements d’été à Alice et faire le tri de ceux de Léonie. J’ai les bras raqués en permanence à force de soulever les filles, la poussette, le siège d’auto, mais simultanément, un beau beigne mou s’est formé autour de mon nombril. Je ne sais pas comment m’habiller pour camoufler mon beigne mou. Je trouve ça parfois compliqué que les filles dorment dans la même chambre. Mon chum s’absente plus souvent pour le travail. J’ai mal au dos. J’ai zéro libido. Mes impôts m’ont coûté très cher. J’ai le goût de magasiner. Meh.

Sur quoi chialez-vous de ces temps-ci? Qu’est-ce qui vous fatigue? Au moins, on peut pas se plaindre de la météo… Mais là, je suis obligée de m’épiler décemment. Aaaaarrrgggg.