J’ai rangé 2013

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Je vous le répétais dans mon billet précédent, « tout ceci passera ». Ben c’est passé. Le gros est passé. La fatigue, la déprime, la résignation qui paralyse (voyez ci-bas comment je suis enjouée le 25 au matin…) Ça a pris toutes les vacances des Fêtes. Au fil des partys et des rencontres familiales, on s’est décrispés. On a relaxé.

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(D’ailleurs, merci pour vos nombreux messages remplis d’amour. Vos encouragements et vos témoignages m’ont touchée. BEAUCOUP.)

À Noël, le mot d’ordre depuis que nous avons des enfants, c’est de faire notre gros possible. Si c’est trop compliqué, trop loin, trop tard, trop rushant… ça se peut qu’on vienne pas. On va essayer fort d’être là, mais on ne promet plus rien. C’est de la préservation. Qui deale avec nos jeunes enfants à la routine de dodo fuckée et aux rushs de sucre post-veillée? Nous autres. Et ce, pendant deux semaines non-stop. Je pense qu’on a notre mot à dire sur notre emploi du temps.

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Cette année, ça été parfait. Des festivités chaleureuses et intimes entrecoupées de journées de pyjama. Beaucoup de télé, de films, d’art et de nouveaux jeux. Mon chum a même initié Alice au Playstation. Elle joue à Skate 3 pis elle fait des kickflips en sautant 20 marches. Son bonhomme c’t’une fille, pis elle a les cheveux mauves.

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On a dormi OK. J’ai bu beaucoup, sans vraiment me saouler, un peu d’alcool toute la journée durant. L’anxiété d’Alice s’est calmée du fait d’être avec nous (et surtout son père) tout le temps. Et pas de rhume de personne, alors pas d’inquiétude pour la santé de personne. Avec moins de gestion de crise à faire, j’en ai profité pour faire un peu de bouffe. Un giga chaudron de sauce à spaghetti, c’est le genre de chose qui me grounde.

Pis j’ai fait du ménage dans nos affaires. J’ai rangé, pis j’ai purgé. Oh que j’ai purgé.

“When I cannot bear outer pressures anymore, I begin to put order in my belongings…As if unable to organize and control my life, I seek to exert this on the world of objects.” – Anaïs Nin

Et voilà. Merci Ma’am Nin. Cette pulsion d’organisation survient à chaque fois que ma vie devient folle, que je suis plongée dans le désordre d’une situation compliquée. Fac je me suis défoulée de nos mésaventures familiales sur des choses inanimées. J’ai ouvert tous les garde-robes, les armoires, les tiroirs. J’ai trié, j’ai placé, j’ai simplifié. Je continue à suivre la devise « Have nothing in your house that you do not know to be useful, or believe to be beautiful. » mais c’est passé à un autre niveau depuis que je suis revenue de Munich et que j’ai vu l’appart épuré de ma soeur. Un appart d’expat, c’est une leçon de simplicité, d’utilité et je dirais même d’humilité.

Avec les items non retenus, j’ai fait quelques cadeaux. La balance s’en va chez Renaissance. J’achète tellement de stock là-bas, c’est ben la moindre des choses que je regarnisse un peu leurs racks.

Voilà une photo de notre bibliothèque bien rangée. Maintenant, ne reste plus qu’à me booker du temps pour lire. Ça aussi ça me fait du bien.

20140107_10492520140107_105014Mes tablettes « famille » et « féminisme ». La grosse affaire brune en bas à gauche, c’est L’Encyclopédie de la femme canadienne de Michelle Tisseyre. J’ai déposé mon livre sur les Riot Grrrls dessus. Je trouve que ça crée un bel équilibre.

Bon début de 2014!