L’accompagnement

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Aujourd’hui, j’ai rencontré Maude, une maman militante (et féministe!) qui fait ses études pour devenir sage-femme. Elle s’interroge beaucoup sur la surmédicalisation de l’accouchement et réfléchit à tous les protocoles qui entourent la naissance. Nous avons eu une discussion très enthousiaste sur la maternité lors de laquelle j’ai réalisé quelque chose.

J’ai été très bien accompagnée lors de mon accouchement.

Ça ne m’avait pas frappé avant cela. Probablement parce que je ne m’étais pas posé la question. Et je ne m’étais pas posé la question parce que j’ai été bien accompagnée.

Pour mon premier accouchement, j’avais choisi l’hôpital. Pas de sage-femme, ni de doula/accompagnante. Je voulais garder ça intime, seule avec mon chum. Introduire une troisième personne dans l’équation me mettait mal à l’aise. Je suis encore très satisfaite de cette décision. Mais je me rends compte que l’infirmière qui était à la salle d’accouchement durant la nuit du 8 au 9 avril et l’anesthésiste qui m’a gelée pour ma césarienne ont grandement facilité cette expérience intense. La première par son énergie positive, son ouverture, sa façon de dédramatiser et son humour. Le deuxième, par son sourire, son souci de mon confort et surtout sa présence active lors de l’opération. Au fil de la césarienne, il me décrivait ce que j’allais ressentir et où en était le travail de l’équipe. S’il ne m’avait pas prévenu qu’on allait appuyer très très fort sur mon abdomen pour aider à sortir mon bébé, j’aurais probablement capoté en pensant qu’on était en train de m’exploser la cage thoracique.

J’ai été chanceuse, je suis tombée sur deux bonnes personnes. Mon expérience aurait pu être tout autre si le staff avait été différent. Ça aurait été un cauchemar si j’avais eu du monde de la trempe de ce sketch des Monty Pythons (vu sur le blogue de Maude!) Ça fait rire et ça fait mal en même temps…